Stéphane Bortzmeyer

Je suis un homme du siècle dernier, j’essaie de m’adapter, mais je n’en ai pas vraiment envie.

  • TRIBUNE. Comment la France s’est vendue aux Gafam

    « Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l’histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. »

    https://www.lepoint.fr/invites-du-point/tribune-comment-la-france-s-est-vendue-aux-gafam-05-01-2019-2283510_420.php

    Un peu nationaliste (le titre l’annonce bien) mais la quasi-totalité des observations sur la « petite élite arrogante » qui décide en France, et sur les plantages prévisivles comme #Qauero, voir les pures escroqueries comme #Andromède (le cloud souverain…) sont hélas très vraies. « Microsoft est devenue le partenaire de l’Éducation nationale, et Google le parrain de la Grande École du Numérique. La société de Big Data Palantir, proche des services secrets américains, a conclu un contrat avec la DGSI (et peut-être la DGSE  ?), et elle est également présente chez Airbus. Enfin, à l’échelon des collectivités territoriales, les régions vont s’appuyer sur Facebook pour "la formation au numérique".Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l’impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l’État ? »

    • Il existe pourtant un scénario de sortie de crise. En effet, la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies «  éthiques  ». Il s’agit d’un nouveau terrain de croissance industrielle pour l’Europe, comme le Bio l’a été pour l’agriculture.