• Linux Presentation Day 2024
    https://linuxfr.org/news/linux-presentation-day-2024

    C’est reparti pour Linux Presentation Day autour du 18 mai 2024 !

    Cette année encore Montpel’libre vous présente Linux Presentation Day (ou LPD) relayé par la GULL Academy. Cet événement est l’occasion de découvrir Linux et les logiciels libres. Un grand nombre de groupes d’utilisateurs de Linux (GUL) du monde, ainsi que des entreprises et des universités, organisent chaque année, à la même période, des rencontres afin de présenter GNU/Linux et plus largement les Logiciels Libres.

    Linux Presentation Day (ou LPD) est un événement à grande échelle qui a pour but de promouvoir Linux et les logiciels libres auprès du grand public.

    L’idée d’organiser un événement de manière synchronisée sur l’ensemble de l’Europe a été initiée par le groupe d’utilisatrices et d’utilisateurs de Linux berlinois (BeLUG), afin de faire (...)

  • Réduire la classe excédentaire : Handicap et réforme des retraites | Théo Bourgeron
    https://cabrioles.substack.com/p/reduire-la-classe-excedentaire-handicap

    Si la #réforme n’est pas spécifique aux personnes handicapées, elle a un effet particulièrement notable sur les politiques du #handicap en France. En raison des fortes pressions exercées sur les employé·es et du nombre élevé d’accidents sur les lieux de travail, la France présente un taux conséquent de handicap autour de l’âge de la #retraite. En 2021, 12% des personnes âgées de 61 ans étaient inactives pour des raisons de handicap et/ou de santé. De même, la proportion de travailleur·euses actif·ves handicapé·es entre 50 et 59 ans (18%) était beaucoup plus forte que dans le reste de la population (9%).

    Le handicap est un facteur important à prendre en compte pour déterminer le seuil de départ à la retraite. La réforme des retraites inclut une clause qui permet aux personnes présentant légalement un haut niveau de handicap (c’est à dire, au-dessus de 50%) de partir en retraite au même âge qu’avant la réforme. Mais la grande majorité des personnes handicapées ne rentrent pas dans ces critères stricts. La réforme des retraites fournit ainsi au marché de l’emploi un grand nombre de travailleur·euses handicapé·es âgé·es.


    Selon ce graphique de l’INSEE (2021), 12,1 % des personnes âgées de 61 ans ne travaillent pas pour des raisons de santé ou de handicap.
    Les politiques « workfare » d’Emmanuel Macron

    En parallèle, au cours des dernières années, les institutions en charge des travailleur·euses handicapé·es ont été considérablement transformées. Depuis 2019, le gouvernement Macron pousse une proportion croissante de la main d’œuvre excédentaire vers le #marché_de_l'emploi. Ceci par des réformes successives des institutions qui emploient les personnes handicapées.

    En France, environ 2,7 millions de personnes en âge de travailler sont considérées comme des travailleur·euses handicapé·es. Beaucoup (58%) sont sans emploi.

    #chômage #précarité

  • Les forces israéliennes ont tué au moins 66 Palestiniens au cours de la journée écoulée
    28 avril 2024 10:39 BST| Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israeli-forces-killed-least-66-palestinians-over-past-day

    Les forces israéliennes ont tué au moins 34 454 Palestiniens et en ont blessé 77 575 autres à Gaza depuis le 7 octobre, a déclaré dimanche le ministère palestinien de la santé dans un communiqué.

    Au moins 66 Palestiniens ont été tués et 138 autres blessés au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère.

    Récapitulatif de la soirée di 27 avril 2024 23:47 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-105?nid=357231&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

    Voici les principaux développements de la journée :

    Les forces israéliennes ont abattu deux Palestiniens et en ont blessé deux autres à un poste de contrôle dans la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée.

    Trois civils palestiniens ont été tués samedi après-midi et d’autres blessés lors de frappes aériennes israéliennes sur des camps de réfugiés dans le centre de Gaza, selon l’agence de presse Wafa.

    Le mouvement libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclaré samedi qu’il avait ciblé le nord d’Israël avec des drones et des missiles guidés après que des frappes israéliennes sur des « maisons civiles » ont tué trois personnes, dont deux de ses membres.

    La branche armée du groupe militant palestinien Hamas a diffusé samedi des images vidéo de deux hommes détenus à Gaza et que l’on voit vivants sur ces images. Le groupe de campagne « Hostages and Missing Families Forum » a identifié les deux hommes dans un communiqué comme étant Omri Miran, 47 ans, et Keith Siegel, 64 ans, qui ont été emmenés à Gaza lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

    Le ministre israélien des affaires étrangères a déclaré samedi qu’une incursion prévue dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, pourrait être suspendue si un accord était conclu pour obtenir la libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.

    Le Hamas a déclaré qu’il étudiait la dernière contre-proposition israélienne concernant un éventuel cessez-le-feu à Gaza, un jour après que les médias ont rapporté qu’une délégation égyptienne était arrivée en Israël pour tenter de relancer des négociations dans l’impasse.

    D’autres développements ont eu lieu :

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra en Arabie saoudite lundi et mardi pour rencontrer les partenaires régionaux et discuter des efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages israéliens, a déclaré le département d’État samedi.

    Des troupes britanniques pourraient être déployées à Gaza pour aider à l’acheminement de l’aide, après que les États-Unis ont déclaré qu’ils n’enverraient aucune de leurs propres forces terrestres. Les États-Unis ont précédemment déclaré qu’une « tierce partie » serait chargée de conduire les camions sur une chaussée flottante jusqu’à la plage, un rôle qui, selon la BBC, pourrait être assumé par des forces britanniques.

    Le Liban s’apprête à accepter la compétence de la Cour pénale internationale pour poursuivre les violations commises sur son territoire depuis le 7 octobre. Beyrouth a accusé Israël de violer à plusieurs reprises sa souveraineté et d’enfreindre le droit international au cours des six derniers mois, durant lesquels les forces israéliennes et le groupe libanais Hezbollah ont échangé des coups de feu de part et d’autre de la frontière.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas et d’autres responsables internationaux se rendront dans la capitale saoudienne ce week-end pour des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, en marge d’une réunion du Forum économique mondial (WEF), a déclaré le président du WEF samedi.

    À l’approche des élections générales qui se tiendront en Afrique du Sud le mois prochain, 13 partis politiques du pays ont promis leur solidarité avec les Palestiniens.

    Des manifestants sont descendus dans les rues de Londres pour la dernière marche de masse contre la guerre d’Israël à Gaza. La marche était organisée conjointement par plusieurs groupes, dont le Forum palestinien de Grande-Bretagne, la Campagne de solidarité avec la Palestine, la coalition Stop the War et les Amis d’al-Aqsa.

    #Bilan

  • Dans « Our country has lost its moral compass »
    https://seenthis.net/messages/1034287
    Arundhati Roy dit

    –-> In 1937, Winston Churchill said of the Palestinians, I quote, “I do not agree that the dog in a manger has the final right to the manger even though he may have lain there for a very long time. I do not admit that right. I do not admit for instance, that a great wrong has been done to the Red Indians of America or the black people of Australia. I do not admit that a wrong has been done to these people by the fact that a stronger race, a higher-grade race, a more worldly wise race to put it that way, has come in and taken their place.” That set the trend for the Israeli State’s attitude towards the Palestinians. In 1969, Israeli Prime Minister Golda Meir said, “Palestinians do not exist.”
    ...
    Thiruvananthapuram on December 13. 2023

    merci @cdb_77

    Finalement Churchill et Hitler n’étaient pas si loin l’un de l’autre à la différence que l’homme d’état savait ce que c’était de gouverner un empire mondial alors que le peintre autrichien rêvait d’en « construire » un. Son antisemitisme fanatique comme plein d’autres de ses particularités rendaient le mouvement politique nazi incmpatible avec la domination internationale recherchée.

    Racial views of Winston Churchill
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Racial_views_of_Winston_Churchill

    Some academics, such as Kehinde Andrews, go so far as to suggest Churchill was “the perfect embodiment of white supremacy”, while others like historian Andrew Roberts, say that Churchill could certainly be accused of paternalism, but not race-hatred.

    Pas besoin de haïr les gens qui travaillent pour toi.

    Source de la citation d’Arundhati Roy :
    Roberts, Andrew (2018). Churchill : Walking with Destiny. London : Allen Lane. ISBN 978-11-01980-99-6. page 106

    #colonialisation #racisme #impérialisme #antisemitisme #fascisme #Allemagne #Grande_Bretagne

  • Berliner Bombennacht 1943: Erlebnisbericht einer Postbotin als Warnung vor einem neun Krieg
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-bombennacht-1943-erlebnisbericht-einer-postbotin-als-warnu


    Gerda Deckwardt, Postbotin, in einer Berliner Trümmerszenerie, wie sie noch jahrzehntelang typisch war für die Stadt. Der Krieg sollte noch 17 Monate dauern, als die Frau eine der schlimmsten Bombennächte erlebte. Sammlung Stefan Elfenbein

    28.4.2024 von Stefan Elfenbein - Unser Autor entdeckt in seiner Wohnung einen vergilbten Erlebnisbericht. Seinen Inhalt findet er beklemmend aktuell.

    „Berlin, den 23. November 1943, Angriffstag. Mein eigenes Erlebnis“, steht als Überschrift auf dem vergilbten Schreibmaschinenblatt, die Buchstaben sind verblasst, ein Holzwurm hat sich durchs Papier genagt. Gleich darunter beginnt der Text:

    „Ich hatte einen schweren Arbeitstag hinter mir“, heißt es, „und nun saß ich wie an jedem Abend vor meinem kleinen Radiogerät, um die Sendungen des Auslandes anzuhören. Somit war ich immer auf dem Laufenden, was in der Welt geschah, und was geschehen konnte. Eigentlich war ich mächtig müde, aber wer konnte hier seit Wochen an Schlafengehen denken, wo Tag für Tag die Alarmsirenen heulten, und Tag für Tag die Menschen ärmer und ärmer wurden.“

    Aufgeschrieben hat dies Gerda Deckwardt, die beinahe vergessene alte Dame, die vor mir hier in der Nostitzstraße in Berlin-Kreuzberg wohnte. Vor mittlerweile über drei Jahrzehnten zog ich in ihre Wohnung ein – und in ihr Leben. Alles war noch da, Kleidung, Bücher, Medikamente, ein letztes Frühstück stand auf dem Küchentisch.

    Erst jetzt jedoch, vor wenigen Wochen, kam – sonderbar schicksalhaft, fast wie gewollt – das Schreibmaschinenblatt zum Vorschein, in einer Zeit, in der deutsche Industrie und Politik Krieg erneut als Option sehen. Wer warnt und Frieden fordert, wird allzu schnell öffentlich denunziert.

    Sorgsam in einen vergilbten Umschlag gefaltet, verbarg sich Gerdas Nachricht unter Nadeln, Knöpfen, Zwirn ganz unten in ihrem Nähkästchen. Die Worte erscheinen wie ein Fingerzeig.

    Zwischen Nadeln, Knöpfen, Zwirn verbirgt sich ein Umschlag

    „Kaum war es neun Uhr, als die Alarmsirenen heulten, und ich mich beeilen musste, mein kleines Radiogerät einzupacken, denn das tat ich jeden Tag zur selben Stunde, da ich ohne Radio gar nicht sein konnte. Ich rannte förmlich die vier Treppen aus meiner Wohnung herunter und suchte einen sogenannten Luftschutzkeller auf. Der Keller lag unter einem abgebrannten Haus, war aber am ehesten erreichbar von meinem Heim aus.

    Schreckliche Gedanken, in solch einem Loch aushalten zu müssen, während die Herren, die den Krieg machten, in der Nähe hier die bestgesicherten Keller einnahmen. Ich weiß nur, dass mich so die Wut darum packte, dass ich, gleich im Keller angekommen, vor allen Menschen tobte, dass es uns so gehen muss, nur weil die Deutschen so zänkisch und so verkommen seien. Oftmals ist es mir wegen dieses Aufregens beinahe schlecht ergangen, aber dessen ungeachtet, habe ich nie aufhören können, mich zu empören.“

    Und weiter schreibt sie , „plötzlich aber kam Stille um uns herum. Draußen tobten die Bomber und die Wächter teilten uns mit, dass hier alles herum ein Flammenmeer sei. Brandbomben ohne Zahl waren heruntergekommen. Alles schrie wild durcheinander, alte Frauen weinten, weil sie seit Langem schon keine Hoffnung mehr hatten. Drei Stunden lang tobten draußen auf der Stadtmitte die Bomben, doch dann kam die Entwarnung, wobei alle Menschen aus dem Keller stürmten. Die, welche ihre Angehörigen hatten, fassten sich bei den Händen.“

    1943 war Gerda Deckwarth Briefträgerin in Mitte, ihre Wohnung war in der Schützenstraße 14. Auf einem Foto aus der Zeit von ihr in Postuniform hat sie Reichsadler und Hakenkreuz auf ihrer Mütze mit Kugelschreiber übermalt. Auf anderen Fotos aus unterschiedlichen Lebensphasen wirkt sie als junge Frau verträumt und hoffnungsvoll, später eher nachdenklich, dann introvertiert, einsam, still. „Tage, an denen ich nur eine Mark als Geld besitze, keine Butter, kein Zipfel Wurst, keine Zigarette“, schreibt sie 1962 in ihr Tagebuch.


    Gerdas Nähkästchen und die Dokumente, die Stefan Elfenbein darin fand. Sammlung Stefan Elfenbein

    Mit dem Mauerbau wurde auch die Schützenstraße 14 erst von Stacheldraht umzäunt, dann abgerissen. Unterkunft fand sie bei ihrer Mutter hier in der Nostitzstraße. 1991 starb sie, allein, ohne Angehörige. Sie war 86 Jahre alt. Ein entfernter Verwandter schlug das Erbe in Anbetracht anstehender Bestattungskosten aus. Ich war gerade aus New York gekommen. „Nehmen sie die Wohnung, so wie sie ist – ungesehen!“, hieß es bei der Hausverwaltung. Mit einem Koffer und dem Schlüssel in der Hand zog ich ein. Im Wohnzimmer zeigten Schatten an der Wand, dass Bilder fehlten, auf dem Teppich war eine Schmuckschatulle ausgekippt - ein Nachlassverwalter hatte nach Verwertbarem gesucht. Gerdas Fotoalbum und Tagebuch lagen am Bett. Das Nähkästchen stand am Küchentisch. Ich räumte es in den Hängeboden – Nähen ist nicht mein Ding. Erst die Suche nach einem Knopf für die Vintage-Bluse einer Freundin, brachte den Umschlag ans Licht. Aber lassen wir Gerda weitererzählen:

    „Bis weit über den Vororten sah man dieses Flammenmeer“

    „Ich selbst war ganz allein, denn meinen Mann hatten sie eingezogen in den Krieg, und lange hatte ich schon keine Post mehr. Verbittert war mein Herz gegen alles, was den Krieg unterstützte, und ich drückte meine Finger zu einer Faust zusammen, und wünschte mir somit, dass ich wenigstens mein Heim behalten kann. Als ich die Straße betrat, war ringsumher nichts als ein rotes züngelndes Feuer. Die Ortsmitte brannte ringsherum, bis weit über den Vororten sah man dieses Flammenmeer.

    Ich stürmte die vier Treppen bis zu meiner Wohnung herauf, doch auch hier waren die Brandbomben hereingeflogen und sechs Brandherde drohten Gefahr zu bringen. Einige Männer waren schon dabei, zu löschen, und ich selbst schleppte vom Hofe Eimer für Eimer Wasser heran, bis die Herde gelöscht waren. Die Männer verließen dann meine Wohnung, und ich war allein in meiner Wohnung. Alles war schwarz. Mauersteine, Holzstücke, Ruß und nochmals Ruß. Die Übergardinen waren verbrannt, die Fetzen hingen an der fensterlosen Scheibe und pendelten hin und her, und ich sah hinaus in die rote leuchtende Nacht. Die Hitze nahm mehr und mehr zu, ich musste auf meinem Balkon stehen und immer Wasser, nur Wasser auf die zischenden Mauern sprengen, damit das Feuer nicht eindringen konnte.

    Dann plötzlich wieder Alarm, hundemüde, das Herz voller Traurigkeit, stürmte ich die Treppen wieder herunter und hinein in den Keller und wieder kamen Brandbomben auf Brandbomben vom Himmel herab. Licht war schon längst nicht mehr in den Kellern vorhanden, nur kleine Kerzen erleuchteten den Raum. Die Wache schreit dann plötzlich „alle heraus“, der Keller brennt. Und das mitten bei den Angriffen. Nun mussten wir alle gegenüber in einen Keller. Kein Mensch wollte das wagen, denn die ganze Schützenstraße war hell erleuchtet durch die Brände, und die Flieger zum Greifen nahe über uns.

    Ach, manchmal habe ich geglaubt, dass sie ein Herz haben müssten, und ich winkte oftmals mit den Händen als Zeichen, dass doch auch wir ihre Freunde seien, im roten Feuerschein hatte man diese Flammen aber wohl nie sehen können.

    Gerade als auch ich die Fahrstraße überqueren wollte, flog so eine Brandbombe dicht vor mir herab. Glück muss man haben, dachte ich, und ich konnte das wohl behaupten, denn als ich ein Endchen wartete, kamen noch mehr solcher Dinger herab. Ich bin dann nicht mehr in den Keller gegangen, ich blieb vor dem Hause stehen, stellte mich in Deckung und habe somit den Schluss des Angriffabends abgewartet. Wenig Menschen haben miterlebt, wie die Ärmsten der Armen wimmerten um ihr Heim, um ihre letzte Habe. Manche tröstete ich, indem ich sagte, lassen Sie nur, es dauert ja nicht mehr lange. Aber was war schon ein Trost gegen dieses Leid.“


    Gerda Deckwardt in der für Zustellerinnen üblichen Uniform der Deutschen Reichspost. Sammlung Stefan Elfenbein

    Der Angriff der Alliierten in der Nacht vom 22. auf den 23. November 1943 war einer der schwersten, die Berlin erlebte. Zerstört wurden große Teile von Charlottenburg, Schöneberg, Mitte sowie auch KaDeWe, Gedächtniskirche, Zoo, Ufa-Palast, Tell-Halaf-Museum und Neue Synagoge. Wind und Trockenheit entfachten diverse Feuerstürme. Mehrere Tausend Menschen starben in der Nacht, Hunderttausende wurden obdachlos.

    Manche Augenzeugenberichte enden mit „Heil Hitler“. Dieser nicht.

    „Wieder in meiner Wohnung angekommen, fand ich die Küche brennend vor. Wieder war ich allein, aber ich besaß die Kraft zu löschen“, fährt Gerda fort. „So löschten wir in unserem Hause noch andere Brände und das ging bis zum Morgen um sieben Uhr weiter. Völlig verdreckt, zum Umsinken ermüdet warf ich mich dann zwischen die Klamotten in meiner Wohnung, um ein bisschen zu schlafen. Der Brandgeruch und die Hitze hüllten mich ein, und ich schlief dann zwei Stunden lang, nicht wie eine Dame, nein, richtig wie ein Tier.“

    Erhalten sind auch andere Augenzeugenberichte – von dieser, wie von anderen Bombennächten –, erschreckend allerdings ist die Regimetreue. In so gut wie allen, so zeigen Auswertungen, fehlt es an jeglicher Kritik, Selbstzweifel oder gar Schuldzuweisung, manche enden mit „Heil Hitler!“. Gerdas Bericht ist völlig anders. Er zeigt, dass sie, die einfache Berliner Postbotin, ihren Gehorsam selbst in einer Zeit schlimmsten Unrechts, Lüge, Angst und Propaganda innerlich strikt verweigert hat.

    Vor ihrem Tod zum letzten Mal gesehen habe man sie, hat mir eine Nachbarin erzählt, als sie bei einem Fest hier im Hof im zweiten Stock am offenen Küchenfenster stand und auf ihrer Ziehharmonika spielte. Treppen konnte sie nicht mehr laufen. Ihre Bestattung auf einem der Friedhöfe an der Bergmannstraße war ein Armenbegräbnis. Ihr Grab ist längst verschwunden. Für uns aber hinterlassen hat sie eine klare Botschaft. Und ja, liebe Gerda – wir hören dich, wir hören deine Warnung! Hier ihre letzten Sätze zum Erlebten:

    „Am anderen Mittag habe ich nach Dienstschluss meine Umgebung näher besehen, aber was man vorfand, war alles trostlos. Doch meine größte Freude war, dass die Bomben diesmal auch das Richtige getroffen hatten. Nämlich die Häuser jener, die den Krieg machten. Der 23. November brachte großes Leid unter die Armen des Berlins, und doch einen Tag näher der Befreiung. Unvergesslich ist in meinem Herzen dieser große Feuerschein, der über Berlin lag, geblieben – nur so kann die Hölle sein!“

    Dr. Stefan Elfenbein ist Amerikaner und Deutscher, lebt in New York und Berlin und war von 1997 bis 2001 der USA-Korrespondent der Berliner Zeitung.

    #Berlin #Mitte #Schützenstraße #Kreuzberg #Nostizstraße #Geschichte #Nazis #Krieg #Bombardierung #Augenzeugen

  • 1 guerre, 2 guerres, pourquoi pas 3 ?
    https://www.dedefensa.org/article/1-guerre-2-guerres-pourquoi-pas-3

    1 guerre, 2 guerres, pourquoi pas 3 ?

    • Anthony Blinken est un zombie-diplomate qui restera dans les annales. • Il vient en Chine, supposément pour discuter posément et tenter de rapprocher les points de vue, et il dévide diverses exigences catastrophiques assorties de menaces de sanctions si la Chine n’obéit pas. • Mais Blinken n’est bien que zombie, comme toute la bande à Biden avec le vieux Joe en porte-drapeau ; ils ne font qu’obéir aux pressions d’une bureaucratie prédatrice. • On est déjà en train de faire deux guerres qu’on est sur le point de perdre, pourquoi pas une troisième ?

    ________________________

    Le Secrétaire d’Etat Anthony Blinken a passé un aimable séjour en Chine la semaine dernière à ce pays que les Etats-Unis veulent différentes choses des Chinois. Ce sont des (...)

  • Rapport sur les #incidents_racistes #2023 : les centres de consultation reçoivent toujours plus de signalements

    Jamais le Réseau des centres de consultation pour les victimes de racisme n’a conseillé autant de personnes qu’en 2023. Au total, les centres de consultation membres ont traité 856 cas de #discrimination, soit 168 de plus que l’année précédente. Le travail qu’ils mènent revêt une importance toujours plus grande : en 2023, les interventions ont presque doublé par rapport à l’année précédente.

    Aujourd’hui, le 28 avril 2024, humanrights.ch et la Commission fédérale contre le racisme CFR publient le rapport annuel d’évaluation contre les incidents racistes recensés l’année dernière par les centres de consultation. La vidéo ci-dessous en présente les points saillants.

    https://www.youtube.com/watch?v=xLFDNRUnB_4

    Le rapport d’évaluation montre que les incidents racistes sont largement répandus en Suisse. Ils peuvent survenir dans les relations interpersonnelles, notamment lorsque les limites d’une personne sont franchies ou que celle-ci est dénigrée ou agressée verbalement ou physiquement. Des cas de racisme sont toutefois également signalés dans les structures et les institutions de notre société, dont les normes et les pratiques excluent ou désavantagent de diverses manières certaines personnes. Le racisme ne concerne pas uniquement les personnes individuellement, mais la société dans son ensemble. Le nombre de signalements effectués par des témoins et des professionnel·le·x·s augmente chaque année un peu plus.

    De nombreuses personnes, dont la plupart n’étaient pas directement concernées, se sont par exemple adressées au Réseau des centres de consultation pour lutter contre la diffusion de préjugés et de contenus discriminatoires dans le cadre de campagnes électorales. Cette mobilisation caractérisée par une forte solidarité revêt une importance capitale pour la lutte contre le racisme et renforce la cohésion sociale. Elle exprime l’attente suivante : les partis politiques doivent rejeter avec force les discours et les actions qui ciblent et accusent des groupes entiers de la population, leur portant préjudice.

    En 2023, les évolutions de la société ont également préoccupé de nombreuses personnes sur le plan tant émotionnel que politique. Depuis le début des évènements au Proche-Orient, les dynamiques racistes et antisémites se sont multipliées au sein de la population suisse. Les incidents antisémites, tels que des discours de haine dans l’espace public, ont nettement augmenté depuis le début de la guerre. Les consultations liées à des actes de racisme dirigés contre des personnes de confession musulmane ou issues du monde arabe ainsi que les cas de xénophobie sont également en hausse.

    Les chiffres présentés dans le rapport soulignent la nécessité d’une offre de conseil et de soutien pour les personnes concernées directement et indirectement par la discrimination raciale. Celle-ci constitue un élément clé de toute politique de lutte contre la discrimination. Les centres de consultation ne font pas qu’aider les victimes à surmonter les traumatismes liés à la discrimination ou à renforcer l’autonomie des personnes concernées et des témoins dans le développement de stratégies d’action : grâce à leurs multiples prestations, ils permettent aussi d’apporter des changements concrets dans les situations des personnes concernées. En 2023, ils ont effectué près du double d’interventions par rapport à l’année précédente, notamment dans les établissements de formation, dans les administrations et auprès des employeurs. Les centres de consultation permettent de visibiliser les pratiques discriminatoires perpétuées dans les institutions et soutiennent ainsi le changement.

    En soutenant les personnes qui subissent des discriminations raciales et les témoins de comportements discriminatoires, les centres de consultation effectuent un travail pertinent, qui doit être reconnu par la politique et par l’État. Des ressources financières suffisantes et durables doivent donc leur être octroyées.

    Une collaboration plus étroite entre la politique, la société civile, les expert·e·x·s et les personnes concernées est nécessaire pour que les dimensions structurelles et institutionnelles de la #discrimination_raciale soient thématisées et fassent l’objet d’une véritable #lutte.

    https://www.humanrights.ch/fr/antennes/discrimination/rapport-incidents-racistes-2022-pertinence-de-thematique-racisme-ne-cess
    #racisme #Suisse #statistiques #chiffres #rapport #racisme_structurel

    ping @cede

  • trouve ça drôle... Non parce que normalement elle la « visualise », la musique, pas tout à fait sous forme de spectre ou de fractale mais plutôt comme un assemblage fluctuant de formes simples un peu à la manière des films dadas de Richter ou Fishinger auxquels on aurait ajouté la couleur — des farandoles de lignes, de triangles, de ronds et de rectangles se déplaçant dans un espace à deux dimensions.

    Or là en tombant incidemment sur le très célèbre « Apache » des Shadows (merci l’algorithme !) ce ne sont pas des figures expressionnistes que ses oreilles voient, mais le fameux « Petit train de la mémoire », interlude qui fit naguère les beaux jours de l’ORTF. Pourquoi cette exception ? Mystère et boule de gomme — il n’empêche que dans sa tête elle a presque réussi à résoudre le rébus qui en l’occurrence n’existait pas.

    Dans le temps il lui aurait certainement fallu faire usage de psilocybine ou de diéthyllysergamide pour en arriver là, mais la vieillesse est décidément le plus puissant des psychotropes.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • Chômage : hausse fulgurante des licenciements économiques, selon les chiffres de la Dares - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/allocation-chomage/chomage-hausse-fulgurante-des-licenciements-economiques-selon-les-chiffres-

    Les données trimestrielles des inscriptions à France travail pour début 2024 révèlent ainsi une explosion des entrées au chômage à la suite d’un licenciement économique : +15,6 % sur le trimestre, +27,1 % sur l’année (France hexagonale). À la lumière de ces chiffres, les annonces de Gabriel Attal visant à rogner de nouveau sur l’accès aux droits à l’Assurance chômage apparaissent, selon la CGT, d’autant plus inquiétantes et inacceptables, « alors même que la perte d’emploi résulte de la défaillance des entreprises » .

  • Israel rebukes US calls for investigation into mass graves in Gaza - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2024/04/26/israel-mass-graves-gaza-00154696

    Israel’s military says it already looked into reports of mass graves and found no wrongdoing by its forces, even as the Biden administration calls for an investigation into the matter.

    Over the past few days, U.S. officials, including national security adviser Jake Sullivan, have called for Israel to “thoroughly and transparently” investigate reports of mass graves at Nasser Hospital in Khan Younis, which Israeli forces last raided in February. The State Department came under fire from advocates for refusing to call for an independent investigation, instead saying the U.S. will press Israel for information.

    When POLITICO asked Israel Defense Forces spokesperson Nadav Shoshani whether Israel plans on investigating, he at first waived off the question, calling the reports “fake news.”

    Asked if that means Israel won’t investigate the mass grave reports, Shoshani said: “Investigate what?” He then added that Israel has already looked into the matter and found that there was no wrongdoing. “We gave answers. We don’t bury people in mass graves. Not something we do.”

    Shoshani didn’t provide details of that investigation or who Israel provided answers to specifically.

    “The Israelis have told us privately what they’ve said publicly, that they totally reject the allegations,” said a U.S. official, granted anonymity to detail private conversations. “We aren’t in a position to validate that, and would like a thorough and transparent investigation into the reports.” The White House and the State Department declined to comment.

    At least two of the three burial sites were dug prior to Israeli troops arriving, The New York Times reported. But the Gaza Civil Defense said only about 100 people were buried in graves before the IDF raid, and a total of 392 bodies were recovered.

  • Lebanon: Ministerial Decision Advances Justice | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2024/04/27/lebanon-ministerial-decision-advances-justice

    Lebanon’s Council of Ministers issued a decision on April 26, 2024, instructing the Foreign Affairs Ministry to file a declaration with the International Criminal Court (ICC) registrar accepting the court’s jurisdiction to investigate and prosecute crimes within the court’s jurisdiction on Lebanese territory since October 7, 2023.

  • Ces nouvelles maladies qui détruisent arbres et cultures et coûtent des milliards à l’Europe | Regin Winther et Agostino Petroni
    https://vert.eco/articles/ces-nouvelles-maladies-qui-detruisent-arbres-et-cultures-et-coutent-des-millia

    Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales. Source : Vert

    • Enfin, oui mais ...

      Es gibt kein Berliner Schloss, nur ein demaogogiisches „Humboldt Forum“, das nichts mit den für Ihre Zeit fortschrittlichen Brüdern Humboldt zu tun hat.

      puis c’est le bâtiment qui m’a montré que je peux vivre plus longtemps qu’un monument en béton armé, verre et métal :-)

      Quand j’ai vu le bâtiment en construction ce qui m’a fasciné c’étaient les pompes à béton Liebherr. J’ai toujours la photo.

      C’est beau quand même, n’est ce pas ?

      Ni dieu ni maître ni état ni monuments !

      Je ne suis prèsque jamais d’accord avec Poutine mais il avait raison quand il a dit :

      Qui ne regrette pas l’URSS n’a pas de coeur. Qui voudrait la restituer n’a pas de cerveau.
      Donc il faudrait démolir cette horreur en béton et y construire autre chose, un joli parc pour les gamins par exemple.

      P.S.Les « Trabant » sur la photo puaient à te couper le souffle comme se régime pourri, présque comme dans le cauchemar parfumé que nous vivons actuellement.

      #DDR

  • Suivi du trafic - RATP Status
    https://ratpstatus.fr

    Suivi trafic Ⓜ️ Métros🚆 RER/Trains🚈 Tramways

    Vincent LAURENT
    https://framapiaf.org/@winy@piaille.fr/112336962087603216

    La RATP permet de connaître l’état du trafic à un instant T, mais cette information n’est pas historisée.

    J’ai essayé de combler ce manque. Voici : https://ratpStatus.fr 🥳

    Sous licence libre bien sûr : https://github.com/wincelau/ratpstatus